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Sur leur extinction circule une hypothèse. Singulière.
L’examen de leurs fossiles montre que nombre d’entre
eux souffraient d’arthrite déformante en raison
d’une carence en vitamine D. Etant donné la rigueur
du climat, le port permanent de vêtements les aurait
privés de cette vitamine solaire… Il se peut
même qu’ils n’aient pas mangé assez
de crustacés ou autres aliments qui leur auraient permis
de compenser cette carence, et d’éviter que se
développe la maladie osseuse, laquelle les aurait rendu
plus vulnérables aux dangers. Tout cela est passionnant.
Mais n’explique pas leur vie. A peine leur disparition.
–
Rodolphe Petit
est né en 1971 et vit actuellement à Vevey.
Collaborateur au sein d’une organisation non-gouvernementale
ouvrière alors qu’il étudie les Lettres
à l’Université de Lausanne, il y obtient
par la suite une licence en Droit. Son premier roman, Les
Magasiniers du ciel, a été publié en
2007 chez Castagniéée.
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